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تاريخ التسجيل : 01/01/1970
| موضوع: رد: الخميس سبتمبر 11, 2014 7:51 pm | |
| La gifle que lui asséna Enzo fut plus douloureuse au cœur qu'à la joue. Les atteintes au visage se montraient souvent humiliantes, et c'était le sentiment qu'avait Alexis à ce moment-là. Il avait honte de se donner en spectacle, honte de ne pas être capable d'en finir lui-même. Honte d'être le dernier des minables et d'avoir demandé à Pearl de le tuer. Mais où avait-il la tête ? La renarde n'était pas une tueuse, et elle tremblait déjà assez à l'idée de pointer un pistolet. Alors de là à appuyer sur la gâchette ? Le jeune homme se recroquevilla contre la porte, son bras gauche tenant son bras droit en signe de faiblesse. Enzo ne voulait plus le tuer à présent, au point qu'Alexis regretta qu'il ne l'eut pas étranglé tout à l'heure. Sa tête était penchée vers le sol, où il voyait ses larmes s'écraser régulièrement. Il tremblait de la tête aux pieds. Il n'osait pas regarder les personnes en face de lui. Il aurait aimé disparaître dans le sol, dans le mur, ne pas être là. Malgré son état, cependant, il entendait bien ce que lui disait Enzo. Qu'il méritait la mort. Qu'il s'interrogeait sur son arrêt. Qu'il avait compris qu'Alexis n'était pas un tueur de son propre gré. Un nouveau sanglot le prit lorsque le loup termina d'une voix grave en disant que Pearl serait triste.
Les genoux à terre, Alexis était dans l'incapacité de bouger. Il était dans un état qui frisait la catatonie, et manqua même de sursauter quand Pearl essuya ses larmes et chercha un contact du regard derrière ses mèches de cheveux qui lui cachaient le visage. Il se sentit mieux pendant quelques instants, bien que nageant dans l'incompréhension sur la clémence dont il faisait tous preuve face à un acte qui la ne méritait pas. Il se trouvait dans l'incapacité totale de répliquer, et se posa des questions sur le discours de Pearl. "Le pouvoir de lui accorder"... De quoi parlait-elle ? Accorder quoi donc, la liberté ? Son corps fut secoué de spasmes et il se mit soudain à rire. Pas d'un rire de joie, oh non. Malheureusement pour lui. Son rire était incongru dans cette situation, et semblait lié à une sorte d'hystérie. Le désespoir pointait, pesant et étouffant, derrière cette vive réaction. Cela lui permit d'ailleurs de retrouver la parole.
- La vie d'assassin qu'on m'a "offerte" ! Drôle d'expression que vous avez là, Don Arriaci ! On offre des cadeaux, je crois, et je pense que ce j'ai vécu EST LOIN D’ÊTRE UN CADEAU !
Sa voix avait soudain augmenté pour se transformer en un hurlement, et cessant brutalement son fou-rire nerveux. Il leva alors la tête vers le Parrain, le visage toujours baigné de larmes, sa joue douloureuse et rouge, les yeux rouges aussi qu'il plongea dans ceux de son interlocuteur, exprimant une colère qu'il avait contenu pendant des années et qu'il laissait enfin s'exprimer.
- Vous avez certes mis les formes pour faire passer ce mot, mais le fait est là, et les mots ne sont jamais anodins ! On m'a IMPOSE cette existence de merde alors que je n'étais qu'un gosse, tout ça parce que mon père était un corrompu qui est allé se mouiller avec la mafia ! Pour de l'argent, pour du pouvoir ! Et après que vous me dites qu'on m'a "offert" ce job, vous insinuez que je peux prendre la décision de m'en aller ? Que je peux commencer quelque chose ? Vous vous foutez de ma gueule ? Vous êtes un parrain, Don Arriaci, et vous savez aussi bien que moi comment cela fonctionne ! Vous pensez que je n'ai pas déjà essayé de quitter cette vie ? Quelles échappatoires avais-je ? Fuir : on vous rattrape aussitôt, et on vous enferme pendant des jours en vous faisant subir mille tourments, dont la faim et le froid, et croyez-moi, en Sibérie, il fait très froid ! Quant aux récidivistes, certains ont perdu leurs jambes à force de les avoir immergées sous la glace ! Avec des amputations dont je ne vous décrirais même pas les conditions ! Le suicide ? J'y ai songé aussi, mais vous savez, je n'ai pas été le premier ! Et quand un homme du Serpent y parvient, tous ses congénères payent pour lui, de manière à ce que vous y réfléchirez à deux fois avant de vous tuer ! Pour ne pas faire subir aux autres ce que vous avez enduré ! On vous garde en vie par la culpabilité ! Vous avez refusé de me tuer, l'un comme l'autre ici, et il me reste quoi alors ? Me faire rattraper par la Maîtresse, être puni par elle ? Vous appelez ça une porte de sortie ? Car croyez-moi, elle me retrouvera, elle en a les moyens !
Il se remit à trembler, maintenant que la pression redescendait. Si au moins le loup avait serré ses doigts... Il savait quel destin l'attendait à présent, et ce n'était pas reluisant. Pourquoi les deux hybrides n'abrégeaient pas ses souffrances, lui qui payait une dette dont il n'était même pas coupable ? D'une toute petite voix, quasiment inaudible, entrecoupée de sanglots, il reprit.
- Je ne veux plus... être un tueur... Je ne veux plus de ce fardeau...
Il se couvrit le visage de ses deux mains, abattu. Pourquoi le sort s'acharnait-il ainsi contre lui ? Depuis son père, jusqu'à ces années d'apprentissage de ce métier infernal. Son premier mort, qui l'avait traumatisé. Les tueries répétées, pour lesquelles il avait toujours du remords. Il était allé sur toutes les tombes de ses victimes pour y déposer une fleur. Les menaces permanentes de son boss. La rencontre avec Pearl, un moment de bonheur gâché par la curiosité mutuelle des deux jeunes gens. Et Enzo, qui l'avait pourtant prévenu... Il y avait des millions de femmes sur terre et il avait fallu que le slave fasse l'amour avec l'une des intouchables du loup italien. | |
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تاريخ التسجيل : 01/01/1970
| موضوع: رد: الخميس سبتمبر 11, 2014 9:50 pm | |
| <blockquote> J’écoutais attentivement la suite des évènements. C’est bien la première fois que je vois le jeune homme parlait autant. Ses mots sont durs, du moins ils le sont pour Pearl qui ne l’a surement jamais vu ainsi. On ne connait jamais assez bien les gens. La preuve, elle aurait sans aucuns doutes eu peur de moi si elle m’avait rencontré avant que je ne devienne Don. Ceci dit, il faut que je calme la situation et que je finisse par amener Alexis là où je veux qu’il soit :
- Vous avez fini ? Cela devenait intéressant au début mais maintenant je commence à me demander si je ne devrais pas moi-même appuyer sur la gâchette pour que je cesse d’entendre vos insupportables jérémiades.
Ce genre d’avertissement va refroidir un peu les ardeurs mélancoliques et théâtrales de l’Archer. Pas que je n’étais pas un peu ému par ce qu’il a dit, mais je n’aime pas la tournure que prend cette « rencontre », et je ne supporte pas les gens qui attirent l’attention plus que moi, surtout quand il s’agit de Pearl. Je reprends la parole et décide de montrer au jeune humain qu’il n’est pas le seul dans le milieu de la criminalité et qu’il semble oublier quelques détails importants :
- Vous dites que vous n’avez jamais eu le choix, que tout vous a été imposé. On a toujours le choix, suivre les ordres ou prendre les rênes, c’est ce qui vous différencie de vous et moi. J’aurais pu finir comme vous, tueur à gage mais j’ai simplement refusé de finir en bas de la chaine alimentaire. Quand ceux qui vous entourent vous semblent durs, agissez avec plus de fermeté et le monde entier pliera le genou. Si vous aviez eu de l’ambition, vous auriez pu tuer la maîtresse et prendre sa place. Dans notre milieu, la succession se fait par la loi du plus fort. La criminalité n’est pas pour les faibles d’esprit, il ne faut pas y mêler nos sentiments ou nous perdrons tout. Et nous souffrons tous Alexis, j’ai sacrifié beaucoup pour arriver au sommet, j’ai dû encaisser la discrimination de ceux qui se prétendent de vrais Siciliens quand ils se complaisaient dans le luxe et laisser leurs hommes mourir pour une parcelle de territoire, je me suis salis les mains pour apporter un équilibre dans la mafia Sicilienne. C’est dur, mais je ne regrette rien de ce que j’ai fait, c’était nécessaire. Et même si je ne travaille pas pour la maîtresse, ceux qu’elle vous a demandé de tuer étaient nécessaires, du moins en partie je suppose… Alors, cessez de vous comporter comme un enfant et agissez en homme.
Je marque une légère pause, ce n’est pas l’orgueil qui m’a poussé à prononcer ses paroles, mais il fallait bien qu’Alexis cesse de pleurnicher en pensant que les Dons ont la vie paisible. Mais je recroise les pupilles de la Kitsune, et cela suffit à me mettre mal à l’aise. Qu’est-ce qu’il lui a plu chez cet homme ? Son physique seulement ? ça ne me regarde pas mais quand même… Je finis par lui affirmer en détournant son regard de ses yeux pour ne pas tomber dans le piège de son charme :
- Cessez de me regarder ainsi Pearl… On dirait que c’est moi le fautif dans cette histoire…C’est lui qui a essayé de vous tuer…
C’est un peu facile comme argument, mais c’est hélas le seule que j’avais à portée de main. Cependant, je sais qu’elle est attirée par l’humain et je ne peux rien faire pour l’en empêcher, je décide donc de faire mon offre, je pensais qu’elle se ferait dans d’autres conditions mais cela semble être le bon moment :
- Je crois qu’il serait temps que j’arrête de tourner autour du pot, j’ai simplement besoin de savoir si toi : Alexis Dolohov, tu veux continuer à travailler pour la maîtresse et si tu en as l’occasion choisir un autre travail. Lors de notre dernière rencontre je t’ai dit que nous nous reverrons surement, mais je ne t’aie pas dis que j’étais intéressé à ton cas.
J’attends de savoir s’il est au moins apte à écouter ce que j’ai à dire, puis je finis par lui proposer :
- Ça consisterait à travailler pour moi en tant que garde du corps au complexe Hinata. Le virement est prêt à être encaissé, mais j’ai besoin de savoir si je peux me fier à toi ou non… Si tu acceptes voilà une des deux conditions que j’attends de toi : m’obéir, la deuxième étant d’ordre personnel je ne peux la dire devant Pearl j’en suis navré. Si tu acceptes de travailler pour moi, sur mon honneur je te fais la promesse que tu pourras rester ici, continuer à fréquenter Pearl et qui bon te semblera… De plus… sous mes ordres, tu n’auras jamais à utiliser ton arc. Je ne veux pas verser de sang ici. A toi de voir si ce genre de vie te conviendrait…
Je ne suis pas du genre à me plaindre, mais si on m’avait fait ce genre d’offre avant que mes mains ne soit souillées par le sang, cela aurait grandement changé ma vie, je peux au moins faire ça pour lui, une seconde chance pour qu’il puisse ne pas gâcher la sienne.
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